Le 15 octobre dernier affluence à la réunion de CA. Il convenait de faire le point sur nos actions et leur adéquation à la situation actuelle ici et au Burkina-Faso.
Retour sur le mini-vernissage
Denis est revenu sur les conditions d’organisation de ce mini-vernissage. Il paraissait important d’organiser un événement malgré les conditions sanitaires pour maintenir la flamme. L’assistance a été peu nombreuse, surtout des habitués. Nous n’avions que très peu communiqué sur le sujet.
Le bilan financier est plutôt correct, puisque les recettes s’élèvent à 2470€ (2270€ pour les ventes et 2 dons de 100€). Nous avons actuellement 19000€ sur notre compte et nous aurons 21 000€ en fin d’année. Le CMB nous a remboursé des frais. Nous sommes dorénavant suivis par la responsable de l’agence de Thorigné. Le CMB propose de monter un dossier pour donner une subvention.
Faut-il garder la formule du vernissage pour les prochaines années ?
Il y a un risque de lassitude pour les membres de l’organisation et les ventes reposent principalement sur Alain et Gilles qui attirent beaucoup de monde. Nous avons du mal à attirer de nouveaux participants. Est-ce que d’autres formules sont à envisager ?
Le potentiel de la formule « faire des œuvres et recevoir des dons en échange » fonctionne toujours aussi bien. Il n’y a pas vraiment de proposition alternative aussi génératrice de revenus. La vente aux enchères en ligne a été évoquée.
Les points de vigilance, les décisions ou les actions à mener :
– Relancer les prélèvements ou la mise en place de virements.
– Elargir l’équipe d’animateurs (intégration de Marine).
– Faire marcher le bouche à oreille pour attirer plus de monde.
– Communiquer plus sur le fond et sur nos actions au Burkina.
– Améliorer la lisibilité de nos affiches qui ne sont pas assez parlantes
– Faire plus d’articles dans le bulletin d’Acigné
– Avoir des supports de présentation d’Initial BBB, de l’AZN, de l’Oasis
Quelques membres du CA sont volontaires pour monter une opération le samedi 5 décembre sous la forme d’un mini marché à l’extérieur ou sous barnum. Nous avons des céramiques et des tableaux en stock et nous avons le temps de préparer des œuvres d’ici à la fin de l’année. L’inventaire des objets en stock va être réalisé. La fabrication de goodies (mugs, tee-shirts …) a été évoquée.
Jean-Pierre va faire une demande à la mairie pour une installation place de la Mairie . Une installation dans l’Agora entre le cinéma et la médiathèque a aussi été envisagée. [Post réunion : la demande a la mairie et l’inventaire on été faits le 18/10]
Une opération avec le cinéma pourrait aussi être mise en place. Passage d’un film sur le Burkina, parler de l’association et placer des prélèvements. Catherine D va en parler au cinéma.
Cathie peut également parler d’une collaboration avec les responsables du Festival du cinéma engagé.
Activités et projets au Burkina
Kaya , Théodore a envoyé des nouvelles) et quelques témoignages de déplacés.
Les chambres d’hôtes repartent après une période plus morose liée aux restrictions mises en place pour lutter contre le covid.
Nous pourrions communiquer pour expliquer ce qui se passe là-bas. Les témoignages des déplacés dévoilent une réalité difficile. On ne parle plus beaucoup des attaques dans les journaux, pourtant 35 personnes ont été tuées récemment. Il n’y a presque plus de blancs sur place. Le SOF a une très grosse activité. Le Coût en lait et en énergie est très important. Théodore est fatigué. Il viendrait bien faire un séjour en France.
Beaucoup d’enfants déplacés ne peuvent pas être scolarisés, Soit parce que l’école publique n’a plus de place, ou parce qu’ils n’ont pas les moyens de se payer l’école privée.
Pourrions-nous mettre en place un système de parrainage pour payer la scolarité de ces enfants ((50€ par an pour le primaire, 100 € pour le collège) ? Nous pourrions mettre en place des prélèvements destinés à ce financement. Cela pourrait peut-être se faire par un jumelage avec une classe avec des échanges par Skype ou Whatsapp? Anne en parle à Claire à l’école privée, Marjolaine en parle à ses collègues. Théodore propose de financer la construction d’un boutique qui pourrait rapporter 2200€ par an.
Kamba, communique régulièrement avec la directrice de la pouponnière. Il y a actuellement 14 enfants et nous trouvons que c’est peu. Il y a aussi des enfants de 4 à 5 ans qui ne devraient plus être là. Il serait peut-être bon de faire un groupe à part avec de l’éveil à la lecture. Mais les nurses ne sont pas d’accord. Théodore, dit qu’il n’est pas facile d’avoir de nouveaux enfants parce que le juge privilégie de laisser l’enfant dans sa famille élargie. C’est ce qui explique que les chambres ne soient pas occupées. Le fonctionnement actuel est très luxueux (beaucoup de nurses et peu d’enfants). Faut-il diminuer le nombre de nurses ? Ce n’est pas facile car elles sont en CDI.
Attention à ce qu’elles gardent la même implication.
Décisions pour Kaya
Sur les 21 000€ dont nous disposerons en fin d’année, 10 000€ doivent aller aux salaires des nurses. Nous provisionnons également 2000€ supplémentaires pour Kaya, pour une aide d’urgence.
Décisions pour Guié
Il faut que nous communiquions plus sur Guié. Nos actions avec l’AZN ne sont pas connues de nos adhérents. Le travail fait par l’AZN est pourtant énorme. Nous avons financé par le passé un certain nombre de projets comme des campagnes de prévention pour la malnutrition ou de sensibilisation à l’hygiène. Nous avons également participé à la création d’un poste d’infirmier, au fonctionnement de la cantine scolaire et participé au budget de fonctionnement global de l’AZN. Il faudrait récupérer l’historique de nos participations et si possible les supports de communication de Pascal, le responsable de l’AZN.
Il y a eu de grosses inondations en août, mais Pascal semble serein. Ils attendent notre participation que nous souhaitons consacrer à des projets en lien avec les enfants. Nous attendons un retour sur l’utilisation des fonds. Nous aurons cette année un budget de 9000€ pour intervenir à Guié.
Autres projets
En 2022, nous serons dans la 20ème année d’Initial BBB. Il faut marquer le coup. Une rétrospective de nos actions serait intéressante.
Mise en place d’une veille sur le Burkina pour avoir une vision régulière sur la situation là-bas.
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