Ouverture des portes à 15h
Depuis déjà une demi-heure une bande de jeunes loustics, impatient de tester nos attractives attractions tournent et furètent dans tous les coins du terrain de la fête en posant des questions :
– C’est quoi l’IBBB scenic Raiway ?
– C’est gratuit la pêche à la ligne ! Mais on peut prendre toutes les peluches alors ?
– Et le manège, hein, le manège c’est combien ?
Du calme, du calme. A IBBB l’heure c’est l’heure enfin la plupart du temps.
A 15h00 donc tout le monde est à son poste :
L’équipe du scenic railway toute de noir vêtue a fière allure en ce début d’après-midi.
Les canards de la pêche à la ligne commencent à tourner dans leur bassin sous l’œil attentif de Marjolaine.
Thierry et Virginie ont réglé les carabines et accueillent déjà les premiers tireurs à leur stand.
Le feu est allumé dans le four à pain, où Alix cuira tout à l’heure les 2 cochons pour le repas du soir.
Objets et avenantes vendeuses sont en place au marché de l’art.
Sébastouille et son poste à souder ont déjà commencé à œuvrer.
Dans les stands de restauration et boissons les première commandes commencent à fuser.
Le cycliste chargé de faire tourner le manège enfourche sa machine tandis que Catherine actionne la queue du Mickey.
Enfin, on commence à entendre le tiroir de la caisse centrale qui délivre ses premiers tickets,
le tout au son des flonflons diffusés par un François, fidèle au poste.
Très vite la foule envahit le terrain. La file d’attente s’allonge devant le scenic railway. On envisage d’installer des panneaux « A partir d’ici une heure d’attente ». Comment expliquer ce succès ? La gratuité ? Les sensations provoquées par un manège unique au monde ? L’efficacité des opérateurs ? Un peu de tout ça sans doute.
Grosse affluence également au stand de tir où les papas donnent des conseils à leur progéniture sur l’art d’aligner le canon et le centre de la cible. Alix en costume de cuistot trouve le temps de venir faire un petit carton, l’un des meilleurs de l’après-midi. Les cochons sont déjà enfournés.
Tous les stands sont pris d’assaut. Les peluches finissent dans les bras des petits pêcheurs à la ligne et la barbe à papa fait des moustaches aux gourmands. On signale un problème technique mineur sur le manège rapidement résolu par l’ingénieur en chef Pierre. Monsieur muscle et les sœurs siamoises, nos phénomènes de foire, déambulent. La voyante raconte des bobards à qui veut bien les croire.
La première vente aux enchères, préparée aux petits oignons par la nouvelle équipe, se déroule parfaitement. Nos deux vendeurs/acteurs commencent à se chauffer et les premiers rires fusent dans l’assistance. Les acheteurs sont réactifs et le résultat est prometteur.
Vers 17h30, les autos-tamponneuses déboulent dans la foule au son de « J’ai trouvé la pépette ». De nombreuses collisions sympathiques et un joyeux bazar sont causés par ces engins à chambres à air et à pattes.
Le petit tour se termine en castagne pour de faux entre 2 conducteurs qui lorgnaient sur la même pépette.
Pendant ce temps le Scenic Railway tourne à plein régime et l’équipe de secoueurs doit piocher dans ses réserves pour continuer à procurer autant de sensations aux passagers.
Les places pour le repas du soir partent comme des petits pains et Michael le trésorier est heureux.
Le temps devient menaçant mais la direction décide de maintenir le début de la grande vente à l’extérieur. Alain et Gilles sont chauds comme la braise et font exploser les compteurs des ventes tout en disputant une partie de ping-pong verbal jusqu’à l’heure de l’apéritif. Denis s’essaie au relevé des adresses des acheteurs mais mais est très vite rappelé par ses obligations. L’averse de la journée nous oblige à nous rabattre sous les barnums pour la dernière vente.
C’est une grande première indoor pour la première fois en 14 éditions. Et c’était bien. Ambiance de folie dans la salle des ventes. Les enchères montent à des niveaux rarement atteints. Le record des ventes est battu par le cactus de Fred.
Avec un peu de retard et une faim bien installée, la queue s’organise pour le service du repas. Le premier cochon est déjà en découpe. L’odeur qui se dégage des marmites et des plats est prometteuse. Nous ne serons pas déçu. Bravo cuistot.
Les forains sont fatigués mais que la fête fut belle !
https://youtu.be/a8itrVdJeOo
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