L’absolue nécessité de continuer d’aider…

 

Le Burkina Faso qui a subi deux coups d’Etat militaires en 2022, est le théâtre de violences jihadistes depuis plusieurs années.

Selon les Nations Unies, le nombre d’enfants tués au cours de 2022 avait triplé par rapport à 2021.

La plupart de ces enfants ont succombé à des blessures par balle durant des attaques menées contre leur village, ou ont été victimes d’engins explosifs improvisés.

Cette crise a lieu dans l’une des régions du monde la plus impactée par le dérèglement climatique, entraînant une hausse des températures et des précipitations plus irrégulières. De plus certains groupes armés recourent à des tactiques consistant à bloquer des villes et villages et à saborder les réseaux d’approvisionnement en eau potable dont Kaya.

C’est ce que nous rapportait Théodore la semaine dernière.

La ville de Kaya ne dépend plus que des quelques forages privés répartis dans la ville.

Deux bébés ont été envoyés par les services sociaux à l’Oasis dernièrement et la situation économique du pays complique encore plus le bon fonctionnement de l’orphelinat.

Certains d’entre vous peuvent s’inquiéter du chaos dans lequel se trouve le pays.

Est-ce que l’argent envoyé va bien au bon destinataire ?  Est-il utilisé pour ce qu’il était prévu ? Etc…

Alors oui, nous sommes nous-mêmes très vigilants tout comme l’Etat Français qui dès le départ des fonds, demande aux banques les raisons de ces envois d’argent.

D’autre part nos amis Burkinabés nous confirment dès réception de l’arrivée des fonds et du montant.

La situation financière des organismes avec lesquels nous travaillons, Oasis et AZN, fait que l’argent est rapidement utilisé et transformé en lait maternisé, salaire, denrées alimentaires, forage etc…

Alors face à la misère, la faim et le terrorisme il n’y a pas de place au doute, à l’incertitude et à la peur. La seule attitude digne est de resserrer encore plus les liens qui nous unissent et de continuer de soutenir ceux qui affrontent au quotidien les difficultés.

Denis Lehuger,

président d’InitialBBB